Zéro déchet : 4 conseils pour rester motivé quand on se lance

Félicitations ! Si vous lisez cet article, c’est que vous vous intéressez de près ou de loin au zéro déchet, ce concept écolo que l’on entend un peu à toutes les sauces ces dernières années. Peut-être que cela vous parait difficile ou bien impossible de mettre votre poubelle au régime… Rassurez-vous, tout est possible et nous allons tout reprendre à zéro (bonne blague) afin de voir par où commencer. Vous êtes prêt.e ? C’est parti !

L’aventure du zéro déchet est aussi passionnante que semée d’embuches. Un peu comme si on partait en voyage au milieu de la pampa, il faut bien se préparer afin de tenir sur la durée et pouvoir apprécier les magnifiques paysages de cette nouvelle vie “éco-friendly”. Ne vous inquiétez pas, je vous assure que la vue en vaut le coup, et surtout que vous ne regretterez pas votre “ancienne” vie.

1. Demandez-vous pourquoi vous vous lancez

Comme pour toute nouvelle habitude à mettre en place, il est important de s’interroger sur ce qui nous motive dans ce changement. Un peu comme lorsque qu’on décide de s’inscrire à un cours de danse pour se défouler (et enflammer la piste), ou qu’on se met à la méditation pour lâcher prise et avoir une meilleure hygiène de vie. Le zéro déchet, c’est pareil, et toute motivation est une raison valable de s’y mettre : cela peut-être pour des raisons écologiques, pour faire des économies, pour avoir une vie plus saine, bref, l’important est de formuler son intention et de la garder en tête afin de ne pas perdre de vue ce qui nous motive dans ce changement. On peut dédier un petit cahier pour cette nouvelle pratique et y décrire en quelques mots ses motivations, objectifs, ses difficultés, ses astuces, ses victoires. Au fil des semaines et des mois, cela est gratifiant de voir son évolution et ses réussites !

2. Fixez-vous des objectifs réalisables

Le deuxième point important pour tenir dans la durée, c’est de viser des objectifs atteignables. Par exemple, quand on se met au running, on ne prévoit généralement pas de participer à un marathon dès les premières séances. On commence d’abord par se fixer un objectif hebdomadaire ou mensuel, puis on augmente progressivement ses performances et challenges.

Ici, c’est pareil. On ne supprime pas totalement le contenu de ses poubelles du jour au lendemain. Par contre, on peut progressivement le réduire, en changeant son mode de consommation, en trouvant des alternatives, et surtout en s’adaptant à ses contraintes. Au début, moi aussi je voulais tout changer en quelques jours, je voulais apprendre à TOUT faire moi-même : la cuisine, les produits ménagers, les cosmétiques, le potager… Résultat : on s’épuise, on se décourage en se disant que c’est impossible et en plus on passe pour un.e fou/folle auprès de ses proches. Alors que si on se fixe des objectifs facilement réalisables dans des temps raisonnables, tout se passera bien et on devient en plus super fier.e des progrès accomplis.

On peut par exemple commencer le premier mois par réfléchir à comment acheter moins d’emballages lors de ses courses alimentaires et repérer les adresses de marchés, magasins et épiceries qui vendent en vrac. La découverte et la mise en pratique prenne un petit peu de temps, puis lorsque la routine semble bien installée, on peut passer au challenge suivant, tout en conservant ses nouvelles habitudes.

3. Restez positif.ve.s !

Le zéro déchet est un monde merveilleux mais rempli de pièges qu’il faut apprendre à éviter. Pas de panique, c’est juste une gymnastique à adopter pour pouvoir déceler les embûches que nous tendent nos amis les industriels. L’astuce pour rester positif.ve, c’est de noter en quelques lignes son ressenti sur le petit carnet dédié, et/ ou pratiquer la gratitude quotidienne sur les choses dont on est fier d’avoir accomplies. Par exemple :

  • “Aujourd’hui, j’ai fini le dernier flacon de shampoing que j’avais dans la salle de bain. J’ai hâte d’essayer le shampoing solide trouvé hier dans ma boutique bio !”
  • “Cette semaine, j’ai fait pour la première fois mes courses dans un magasin de vrac. J’avais apporté mes sacs à vrac et étais surpris.e de voir le choix de produits.” 
  • “Hier, j’ai préparé mes premiers yaourts maison, et sans yaourtière ! J’étais persuadé.e que cela était compliqué et prenait du temps mais pas du tout. En plus, ils sont super bons !”

Cet exercice de gratitude peut se faire à l’écrit, ou bien mentalement dans des moments calmes : dans les transports, sous la douche ou avant de s’endormir par exemple. Cette dose de positivité aide à chasser le stress et gagner en confiance.

On peut aussi partager ses petites victoires personnelles et nouvelles expériences sur les réseaux sociaux. En plus de faire connaître la démarche auprès de ses proches et abonnés, qui se révèlent souvent être de vrais supporters en attente d’autres astuces, cela aide à encrer ses nouvelles habitudes dans du concret. Un peu comme un coming-out écolo !

Attention à surtout rester bienveillant.e envers soi-même mais également envers les personnes qui ne sont pas encore dans la démarche. Même si parfois on aimerait changer la terre entière d’un claquement de doigts, il est plus facile de convaincre en montrant l’exemple et en sensibilisant intelligemment.

4. Trouvez-vous des allié.e.s !

C’est bien connu… Seul.e on va plus vite, ensemble on va plus loin. Il est ainsi beaucoup plus facile de se lancer à plusieurs, que ce soit en famille, avec un.e ou des ami.e.s ou encore avec des collègues. De cette façon, on peut s’encourager mutuellement, partager ses astuces, ses bonnes adresses, ses questions, ses galères… et ses victoires ! L’inspiration est alors décuplée et tout de suite, tout parait moins difficile. Impliquer son / sa conjoint.e et ses enfants permet de gagner en motivation et en efficacité.

On hésite pas à jouer la carte du 100% ludique en se lançant des défis avec récompenses à la clé afin de motiver les plus réfractaires : pour chaque petite victoire, on fête ça en faisant quelque chose qui procure de la joie. Par exemple, une sortie en famille dans la nature, un cinéma, un petit resto, etc.

Il existe également de nombreux groupes et pages Facebook et Instagram avec des communautés assez engagées. Par exemple à Lyon, nous avons le groupe Entraide apprentis Zéro déchet à Lyon où l’on échange les bons plans et bonnes adresses du coin. Pratique quand on n’a pas de proche qui s’est lancé en même temps ! Bien entendu, il faut vraiment faire preuve d’ouverture d’esprit et de bienveillance, car tout le monde ne va pas au même rythme et ce n’est pas grave. La vie n’est heureusement pas un concours, et nous évoluons tous différemment en fonction de nos envies, nos motivations et nos contraintes. L’essentiel est d’aller dans le même sens !

Conseils pour rester motivé.e quand on se lance dans le zéro déchet

Et vous, vous-êtes vous déjà lancés ? Quelles ont été vos motivations pour démarrer l’aventure ? Qu’est-ce qui vous bloque ou vous fait peur ? Dites-moi tout en commentaires !

Pour plus de conseils, retrouvez-moi sur ma page Instagram où je partage mes astuces quotidiennes !

3 commentaires

  1. Pingback: Se lancer dans le zéro déchet : mes conseils pour débuter | Le Tablier à Pois

  2. Super article ! C’est vraiment très bien résumé pour rester motivé.e ! Il est vrai que que lorsque je me suis lancée dans le zéro déchet, je voulais tout changer d’un coup et j’étais parfois déçue de ne pas réussir à tout faire. J’ai depuis compris que ce n’était pas grave de ne pas tout changer d’un coup et j’ai beaucoup gratitude et de satisfaction dès que je franchis un nouveau cap! Merci pour cet article qui motivé encore plus !

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